La crise sanitaire a interféré avec la mise en place d’ateliers collectifs visant à participer à la prise en charge de plusieurs troubles (anxiété, insomnie, affections respiratoires, assuétude) par le biais des techniques de la pleine conscience.
Ce projet, qui cadre avec certains objectifs du WAPPS – Plan wallon de Prévention et de Promotion de la Santé – en matière d’habitudes de vie et de prévention de maladies chroniques, est d’actualité étant donné qu’il permettra non seulement de lutter contre les effets délétères de la crise sur notre public (aggravation des symptômes le stress, difficulté de la gestion des émotions, dépression, problématiques d’assuétudes, anxiété, insomnie) mais également d’instaurer des habitudes de vie saines propices à une prise en charge globale de la santé des patients.
Ce projet vise en outre à réinstaurer du lien social dont notre public est demandeur.
De plus, devant le constat d’une corrélation entre la faible littératie et les problèmes de santé mentale, ce projet vise également à améliorer l’utilisation des compétences internes propre à chacun.
Le processus prévoit la participation :
- d’une formatrice externe : Bérengère Janssen, psychologue-tabacologue, instructrice en méditation de pleine conscience (expérience professionnelle entre autres au FARES – Fonds des Affections Respiratoires)
- et d’une travailleuse de la maison médicale : Raphaëlle Dufays, kinésithérapeute et ostéopathe.
- Le projet est accompagné par Dominique Rocour, coordinatrice et animatrice en santé communautaire à la maison médicale.
Tout d’abord une séance d’information est prévue avec l’équipe soignante afin de l’informer sur le déroulement et l’aider à recruter le public ciblé par les problèmes de santé déjà cités ci-dessus.
Ensuite, une première séance d’information de 2h est programmée avec les patients intéressés afin de les informer du planning prévu, des intérêts à y participer et pour favoriser l’utilisation par chacun d’eux de leurs compétences propres (littératie en santé).
L’inscription au cycle demande un engagement aux 8 séances cela permet d’autant plus l’atteinte de l’objectif de « socialisation ».
8 séances de 2h30 chacune sont prévues à raison d’une fois par semaine pendant 8 semaines.
Un processus d’évaluation est mis en œuvre avec la collaboration de l’équipe. Les échelles d’anxiété et de dépression HAD (hospital anxiety and depression scale) en pré et post test sont utilisées. Il est prévu que ce soit habituellement les médecins traitant qui fassent passer ce test à leurs patients. Cela permet de montrer l’implication et l’intérêt du médecin pour cette démarche qui peut être complémentaire à son « traitement » et est inclue dans le système de soins.
Cette photo a été prise avant la crise sanitaire.
